Ça rime avec mon corps

Diptyque  réalisé pour l’exposition « Hommage aux mineurs » organisée par l’amicale des anciens mineurs de May sur Orne à l’occasion du 50ème anniversaire de la fermeture de la mine.

Exposition co-organisée par Philippe Pierre et Pénélope en  avril 2018 et exposition paritaire  regroupant 22 artistes à la demande du Musée de la Mine et de Jacqueline Florek, responsable des Ateliers de la Vallée de l’Orne.

De Fukushima à Hiroshima. Hommage à Hokusai série II – vue n°7

AMI NI HERADATARU FUJI, volume III-72, Le Fuji à travers une toile d’araignée

« Une araignée à l’affût au centre de sa toile a déjà attrapé quelques mouches et une très belle feuille d’érable.Peut-elle capturer le Fuji, d’une blancheur presque irréelle, que l’on aperçoit à travers les fils irréguliers de cette immense toile ? Telle n’est pas vraiment la question, rien au monde ne pouvant vaincre la montagne sacrée, mais l’indication des fils est très savante, sans souci de réalisme, et Hokusai parvient à en transmettre une très juste perception » 1

1Extrait de Hokusai ,Les cent vues du Mont Fuji, Hazan, 2008,  page 38

De Fukushima à Hiroshima. Hommage à Hokusai Série II – vue n°6

FUKUROJU,

«  Cette page est composée sur un jeu de mots: fuku, « chauve-souris » – trois d’entre elles volent dans le ciel – et Roku, « biche » – semblable à celle qui brame dans le ciel. Le jeu de mots évoquerait le dieu de la longévité, fukurokuji, généralement représenté par une biche;les chauves-souris, symboles de bonne santé, volent au dessus du Fuji, lequel incarne l’immortalité. Ainsi, Hokusai aurait évoqué son souci d’une longue vie et d’un total accomplissement. »1

1Extrait de Hokusai, Les cent vues du Mont Fuji, Hazan, 2008, page 43

De Fukushima à Hiroshima. Hommage à Hokusai Série II – vue n°5

TAIBI IPPITSU NO FUJI volume III-102, Le Fuji conclu d’un seul trait

« Tout s’achève magistralement sur cette page, qui est à la fois le Fuji lui même venu se poser sur le papier, et une sorte de signature d’Hokusai:Tout commence en bas de la page par une tache noire, trace du pinceau lourdement chargé d’encre, qui se déploie comme un nuage allant de la terre au ciel, cependant que le pinceau s’allège, escalade l’espace, se brise un peu au sommet avant de s’infléchir vers la terre en un trait qui s’interrompt avec légèreté mais n’a pas de fin. »1

1Extrait de Hokusai,les cent vues du Mont Fuji, Hazan , 2008, page 47

De Fukushima à Hiroshima. Hommage à Hokusai Série II – vue n°4

KAIHIN NO FUJI volume III- 100, Le Fuji vu de la plage

«  Un tel rocher avait déjà fait l’objet d’un détail dans la représentation de la plage de Matsushima. Ici, cependant, c’est plutôt le style baroque de Hokusai qu’il faut admirer : il utilise des observations notées sur le vif pour les transformer en un détail destiné à rehausser une autre partie de la réalité. Le contraste entre la forme pure du Fuji et le caractère baroque du rocher à travers lequel on l’aperçoit constitue un artifice de composition auquel Hokusai ne résiste pas. »1

1Extrait de Hokusai, Les cent vues du Mont Fuji, Hazan, 2008, page 46

De Fukushima à Hiroshima. Hommage à Hokusai série II – vue n°3

KYORA NO FUJI volume III-85, Le Fuji sous un pont

« Le tronc d’un vieil arbre à droite et, à gauche, le renfoncement d’un énorme rocher servent de point d’appui à un petit pont de bois suffisamment sec pour qu’y circulent bucherons et voyageurs. Sa forme est inhabituelle (normalement elle est en arc), mais c’est plus une passerelle qu’un pont, et la distance sur le vide est très réduit ; les rizières créent un lien entre le Fuji au loin et le premier plan, dont la lourdeur est sans doute voulue afin d’encadrer la forme élégante du Fuji. »1

1Extrait de Hokusai, Les cent vues du Mont Fuji, Hazan, 2008, page 42